
Publié le 23 Novembre 2023
Mis en place dans les années 2000 pour vendre comme pour louer, le DPE a désormais une importance capitale pour les acheteurs et locataires. Les informations qu’il délivre permettent notamment d’estimer les frais énergétiques liés à l’occupation d’un logement. Aussi, de futurs occupants peuvent-ils négocier le prix de vente ou le montant du loyer à partir des résultats de ce diagnostic. Dans le détail, comment le DPE peut-il impacter la valeur des biens ? Et comment faire pour éviter les négociations de prix ?
Grâce au DPE, les propriétaires-vendeurs et bailleurs ainsi que les acheteurs et locataires obtiennent des données précises au sujet de : la consommation d’énergie moyenne à l’année dans un bien ; la pollution générée par le bien et ses installations ; la performance énergétique globale du bien. Une bonne performance (entre A et C) indique une haute valeur verte ; une mauvaise performance (F ou G) est symptomatique des passoires thermiques et d’une basse valeur verte. Dans un contexte où l’environnement devient une priorité et où les prix de l’énergie s’envolent, une faible valeur verte impacte fortement la valeur vénale des biens.
Dans le cadre d’un DPE, à moins que le bien n’obtienne une note de A, l’opérateur établit toujours une liste de conseils pour faire baisser le nombre de kWh consommés et pour réduire l’impact climatique du bâti. En fonction des biens et des occupants, il peut s’agir de mieux contrôler sa consommation par de petits gestes au quotidien ou de réaliser de véritables travaux de rénovation. Quels que soient les conseils du diagnostiqueur, leur mise en œuvre permet de réduire le niveau de consommation dans un logement et les factures associées. Les acheteurs et locataires ont ainsi moins d’arguments pour entamer des négociations.